dimanche 29 janvier 2012

Suite à l'incident de dimanche

Suite à l'incident survenu ce dimanche à Kahnawake, voici quelques informations supplémentaire sur les commotions cérébrales. 


Nous tenons à vous informer que le jeune en question était conscient et parlait aux ambulanciers lors de son transport vers l'hôpital. 


Toute l'équipe des Patriotes lui souhaite un prompt rétablissement.


tiré du site: CHEO

Les commotions cérébrales au hockey : ce que vous savez peut faire une différence

Nous avons tous vu cela : un joueur s’écrase sur la glace après une mise en échec ou une collision. Le choc initial passé, nous disons que le joueur « s’est fait sérieusement sonner », mais qu’est-ce que cela veut dire en réalité ? Cela signifie souvent que le joueur a subi une commotion cérébrale, la forme de traumatisme crânien la plus courante chez les athlètes. Les commotions cérébrales n’affectent pas seulement les joueurs de la LNH, cependant. Elles sont courantes chez les enfants et les jeunes qui pratiquent des sports et elles peuvent avoir des conséquences graves.




Une commotion cérébrale est un traumatisme crânien causé par un choc brutal au visage, à la tête ou au cou. Un choc au corps (comme une mise en échec) peut également causer un mouvement soudain de la tête susceptible d’entraîner une commotion. Celle ci survient lorsque le cerveau frappe la surface interne du crâne et endommage les tissus qui l’entourent. Elle n’est pas toujours accompagnée d’une perte de conscience et la victime n’est pas toujours mise K.-O. « knock-out ».

Les commotions cérébrales provoquent divers symptômes qui peuvent se manifester plusieurs heures après l’incident, notamment :
  • Confusion (votre enfant pourrait ignorer où il est ou la période de la partie)
  • Problèmes de mémoire (oublier ce qui s’est passé avant ou après l’incident)
  • Perte de conscience (« knock-out »)
  • Mal de tête
  • Étourdissements
  • Fatigue
  • Nausée/vomissements
  • Troubles de la vue/regard fixe/voir des étoiles
  • Empâtement de la parole
  • Émotions inhabituelles, changement de personnalité, comportement inapproprié
La plupart des enfants et des adolescents se remettent complètement d’une commotion cérébrale. Cependant, s’ils reçoivent un autre choc à la tête (même mineur) avant d’être complètement guéris, ils risquent d’avoir un œdème au cerveau appelé syndrome de second impact. Ce dernier peut être mortel.

Il y a différents types de commotions cérébrales et certains sont plus graves que d’autres.
Commotions cérébrales simples
  • Les symptômes durent moins de 15 minutes après l’incident.
  • L’enfant ou l’adolescent doit attendre au moins une semaine avant de jouer au hockey ou de pratiquer d’autres sports.
Commotions cérébrales complexes
  • Les symptômes durent plus de 15 minutes après l’incident.
  • L’exercice entraîne un retour des symptômes.
  • L’enfant ou l’adolescent a été « mis knock-out ».
  • La période de rétablissement est plus longue. L’enfant ou l’adolescent doit attendre plusieurs semaines ou même plusieurs mois avant de recommencer à jouer au hockey ou à pratiquer d’autres sports.
Premiers soins
Si votre enfant ou votre adolescent manifeste l’un ou l’autre des symptômes d’une commotion cérébrale après avoir reçu un choc au visage, à la tête, au cou ou au corps, veillez à ce qu’il soit retiré du jeu ou de la pratique et soit examiné par un médecin ayant des compétences précises en matière de commotions.

Si votre enfant ou votre adolescent a été « mis knock-out », faites-le transporter à l’hôpital en ambulance. Ne le bougez pas et n’enlevez pas son casque protecteur ou autre équipement.

Votre enfant ou votre adolescent ne doit pas retourner au jeu, même s’il se sent mieux. Les troubles causés par un traumatisme crânien peuvent s’aggraver plus tard pendant la journée ou durant la nuit.

Rétablissement
Le traitement d’une commotion cérébrale est très simple : le repos. Celui-ci est très important, car il permet au cerveau de guérir. Un autre choc à la tête pendant la période de guérison peut avoir des conséquences très graves. Quiconque a eu une commotion cérébrale ne doit pas aller à l’école, faire de l’exercice ou prendre part à des activités qui aggravent son mal. Quand votre enfant ou votre adolescent est complètement rétabli au repos, réintroduisez graduellement ses activités en procédant par étapes. Votre enfant ou adolescent ne doit pas retourner au jeu de hockey avant qu’un médecin l’y autorise. Hockey Canada et la Fondation Pensez d’abord/Think First ont élaboré des directives utiles à l’intention des parents et des entraîneurs.

Vous pouvez les consulter sur les sites Web www.hockeycanada.ca (empruntez les liens vers Minor Hockey-Safety Program) et www.thinkfirst.ca (empruntez le lien Concussion Education) ou communiquer avec votre association de hockey mineur pour obtenir de plus amples renseignements.

Prévention
Le port d’un casque de hockey approuvé par CSA ou l’ATSM est la première ligne de défense contre les traumatismes crâniens et les commotions cérébrales. Le casque doit être bien ajusté, mais pas trop serré. Les protège-dents offrent également une certaine protection, car ils absorbent en partie le choc de l’impact. Vous pouvez vous les procurer auprès d’un dentiste, dans les magasins d’équipement de sport ou les quincailleries.

Les modifications aux règlements, l’esprit sportif et l’éducation des joueurs, des parents et des entraîneurs peuvent aussi réduire le genre de jeu qui entraîne des traumatismes crâniens (p. ex., coups de coude, coups à la tête, mises en échec par l’arrière et batailles).

Ces mesures ne préviendront pas nécessairement les commotions cérébrales. C’est pourquoi il importe de reconnaître les symptômes, de retirer le joueur du jeu et d’assurer une surveillance médicale adéquate; ces démarches peuvent, en effet, empêcher une commotion cérébrale de s’aggraver et de causer une lésion cérébrale permanente.